Comité sectoriel de main-d'œuvre des industries des portes et fenêtres, du meuble et des armoires de cuisine
Vice-présidente des ressources humaines    



Isabelle Collin
Vice-présidente des ressources humaines
Dinec (Louiseville)
En fait, ce que l’on recherche chez Dinec, ce sont des gens qui sont passionnés par leur métier. Peu importe le poste qu’ils vont occuper, on veut des gens qui sont allumés, qui ont une passion pour ce qu’ils font, parce que c’est évident que s’ils ont la passion, ils vont se dépasser dans leur travail.

Le défi, pour moi, est d’amener nos gens à participer à la réussite de l’organisation. Chez Dinec, on se démarque au niveau de la communication que l’on a avec nos gens et du lien que l’on veut avoir avec eux. Il faut faire contribuer nos employés au succès de l’entreprise en cultivant l’esprit d’équipe. S’ils sentent qu’ils apportent une contribution tangible, c’est valorisant pour eux, mais cela ajoute aussi de la valeur à l’organisation.

Pour nous, il y a une rareté au niveau des métiers manuels, mais il y a une rareté aussi au niveau d’un paquet de postes spécialisés ou non. De nos jours, on parle de pénurie de main-d’ouvre. Je pense qu’à ce niveau, il faut se démarquer, aussi au niveau de la rétention des employés. Il faut garder nos gens avec nous. On ne peut pas se permettre de perdre nos employés sans bouger.

Il faut vraiment attirer la main-d’ouvre et la conserver. Je pense que c’est par des valeurs comme le travail d’équipe que l’on réussit à garder nos gens. Parce qu’à salaires égaux, c’est le climat qui va faire la différence.

La rémunération, c’est important. Il faut être compétitif au niveau du marché. Mais je pense ce qui fait que l’on se démarque par rapport à une autre entreprise, au niveau de la rétention, c’est la possibilité d’avoir de la formation à l’interne ou d’accéder à d’autres postes.

Chez nous, on affiche les postes. Au niveau de la formation, on a dépensé plus de 4% de notre masse salariale en formation dans la dernière année. Je pense que c’est un avantage, parce qu’en plus de rapporter quelque chose à l’entreprise, l’individu se développe à travers ça et cela augmente ses possibilités et son employabilité. C’est définitivement une relation gagnant-gagnant.

 

 
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